A Isières, Infiniment Vert se concentre sur l’aménagement d’espaces verts

10 août 2023

C’est sous le nom d’Infiniment Vert que Thomas Bothuyne travaille depuis maintenant 6 ans à son compte dans l’aménagement d’espaces verts. Après des études dans le domaine horticole, il a d’abord travaillé pour un patron, avant de devenir indépendant en 2017. Thomas se concentre principalement sur les travaux d’aménagement et a une vision claire de […]

C’est sous le nom d’Infiniment Vert que Thomas Bothuyne travaille depuis maintenant 6 ans à son compte dans l’aménagement d’espaces verts. Après des études dans le domaine horticole, il a d’abord travaillé pour un patron, avant de devenir indépendant en 2017. Thomas se concentre principalement sur les travaux d’aménagement et a une vision claire de son métier. Nous l’avons rencontré sur un de ses chantiers, à Petit-Enghien.

Thomas Bothuyne a suivi des secondaires horticoles à Gembloux, avant d’obtenir un graduat en horticulture, également à Gembloux. Dès le début, il voulait à terme se lancer comme indépendant, afin de pouvoir évoluer au rythme de ses envies et de pouvoir satisfaire ses clients au mieux. Après avoir travaillé quelques années pour deux entrepreneurs de parcs et jardins réputés de la région, il s’est donc logiquement installé à son propre compte. Il travaille uniquement pour des particuliers pour le moment. Il poursuit : ‘Je ne fais pas de publicité, et je me fais principalement connaître via le bouche-à-oreille. Cela me permet de grandir de manière organique, mais également de limiter les risques. Je travaille principalement dans la région d’Enghien et de Nivelles, et j’ai par ailleurs réalisé pas mal de chantiers du côté de Braine-le-Château et dans le Brabant wallon ces derniers temps. Dans la mesure du possible, j’essaie de ne pas trop m’éloigner afin de limiter les déplacements. Pour le moment, il y a beaucoup de demandes en ce qui concerne l’aménagement, et cela me permet donc de sélectionner les chantiers qui sont les plus intéressants pour moi. Je remarque autour de moi que tous les entrepreneurs qui se sont spécialisés dans l’aménagement sont débordés. Les particuliers veulent aménager leur jardin différemment, en font en quelque sorte une pièce supplémentaire pour leur maison, et sont parfois prêts à dépenser beaucoup d’argent pour aménager ce jardin selon leurs désirs. Cette tendance a commencé à se dessiner avec l’arrivée de la crise sanitaire il y a maintenant trois ans, et depuis lors la demande est toujours bien présente.’

Se spécialiser dans l’aménagement

Lorsqu’il s’est installé à son compte, Thomas partageait son temps entre l’aménagement et l’entretien d’espaces verts. ‘Petit à petit, je me suis cependant spécialisé de plus en plus dans l’aménagement, car c’est vraiment ce qui m’intéresse et cela me permet de plus de donner libre cours à mes idées et de pouvoir vraiment faire la différence pour mes clients. A l’heure actuelle, l’activité d’entretien se limite à l’entretien de jardins que j’ai moi-même aménagés. En ce qui concerne l’aménagement, cela concerne principalement les terrasses, les dallages et pavages, les plantations, l’engazonnement, les retenues de terre ou encore les aménagements aux abords des piscines. Par ailleurs, certaines choses, comme les gros terrassements ou la pose de piscines par exemple, sont sous- traitées. Cela me permet de me concentrer sur ma spécialité, mais aussi de limiter les investissements et les besoins en personnel.’

Connaître ses limites

Comme Thomas le souligne lui-même, sa passion est d’aménager des espaces verts. Il accorde donc beaucoup d’importance à passer ses journées sur les chantiers. Il poursuit : ‘Cela me permet de faire ce que j’aime vraiment, mais cela implique aussi de s’occuper de tout ce qui est d’ordre administratif après mes heures sur chantier. Et je dois dire que l’administratif n’est pas ce qui me plaît le plus. Pour le moment, je m’en occupe le soir, après une journée passée à l’extérieur, tandis que les visites chez des clients potentiels et les devis se font le dimanche. A terme, je pense qu’il serait pratique d’engager un ouvrier supplémentaire afin de mener plus facilement à bien des chantiers de plus grande taille, et je rêve également de pouvoir un jour engager quelqu’un qui s’occuperait de l’administratif et qui serait, par exemple, en même temps architecte paysagiste ou autre afin de vraiment pouvoir nous seconder sur le terrain. Par contre, je ne me vois pas grandir beaucoup plus, car je tiens à rester présent sur les chantiers, et je ne me vois pas trop gérer plusieurs équipes d’ouvriers en même temps.’

Bien réfléchir les investissements

Thomas a également la tête sur les épaules en ce qui concerne les investissements consentis pour son activité. ‘Je tiens à limiter mes investissements et à rentabiliser au mieux mes machines. Pour le moment, je dispose d’une mini-pelle Takeuchi de 2,5 tonnes, d’un chargeur articulé Weidemann, de même que d’un tracteur compact Kubota. Par ailleurs, j’ai également investi dans un engazonneuse de marque Eliet, un motoculteur ainsi qu’une multitude de petits matériels. Tout ce matériel peut être transporté facilement avec ma camionnette et la remorque, ce qui me permet d’être polyvalent et de perdre le moins de temps possible entre les différents chantiers. Lorsqu’un chantier nécessite une pelleteuse de plus grande capacité, je sous-traite cette partie du boulot à un collègue.’

Une bonne organisation de travail

Comme Thomas travaille avec un seul ouvrier à temps-plein, il est nécessaire de bien organiser son travail. Il poursuit : ‘Au début, j’ai dû un peu apprendre à tout gérer au mieux, mais entretemps j’ai bien pris mes marques. Le but est de préparer un maximum de choses pendant la saison hivernale, afin de pouvoir profiter au mieux des beaux jours lors de l’arrivée du printemps. Cette année est particulière, avec le beau temps qui tarde à arriver, et donc une bonne organisation est encore plus importante. Pendant la période hivernale, nous posons des clôtures, bien que ce ne soit pas ma spécialité, et nous réalisons également de nombreuses plantations, de retenues de terre ou encore de préparation de terrassements afin de pouvoir intervenir vite et efficacement lorsqu’il fait meilleur. De ce fait, il y a également très peu de périodes plus calmes au cours de l’année, ce qui est une très bonne chose pour moi, et qui m’a également permis d’engager un ouvrier à plein-temps. J’ai maintenant 32 ans, et mon activité est sur les rails, à terme, j’aimerais pouvoir en profiter un peu plus, tout en continuant à donner le meilleur de moi-même pour mon activité professionnelle.’§

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