A Baisy-Thy, De branche en branche s’est spécialisé dans l’élagage et l’abattage

17 octobre 2023

Au fil des ans, ‘De branche en branche’, l’entreprise d’élagage et d’abattage de Julien Deprez, s’est taillé une solide réputation grâce à son expertise dans le domaine, mais également à la qualité du travail. L’entreprise est également facilement reconnaissable à ses deux MB-Trac. Nous avons rencontré Julien début juillet sur un chantier de Baisy-Thy, afin […]

Au fil des ans, ‘De branche en branche’, l’entreprise d’élagage et d’abattage de Julien Deprez, s’est taillé une solide réputation grâce à son expertise dans le domaine, mais également à la qualité du travail. L’entreprise est également facilement reconnaissable à ses deux MB-Trac. Nous avons rencontré Julien début juillet sur un chantier de Baisy-Thy, afin qu’il nous fasse mieux découvrir son activité.

Après une formation d’arboriste-grimpeur à Ath, Julien Deprez s’installe à son compte en 2001. Julien poursuit : ‘Très vite, je me suis concentré sur l’abattage et l’élagage. C’est ma passion, et de plus, je suis d’avis que la spécialisation paie. Outre l’abattage et l’élagage, je me suis aussi intéressé au fil du temps aux petites mises à blanc pour des particuliers ou des entreprises. Dans ce cadre, nous sommes régulièrement amenés à nettoyer des terrains sur lesquels des maisons seront ensuite construites. Je tiens beaucoup à garder une entreprise à taille humaine, car je veux également continuer à passer mes journées sur un chantier. Pour le moment, je travaille avec un ouvrier et un stagiaire. Idéalement, il me faudrait un deuxième ouvrier afin de pouvoir travailler soit à trois sur le même chantier, soit pouvoir mener deux chantiers de front. C’est surtout intéressant lorsqu’il faut par exemple débarder du bois.’

Principalement pour des particuliers

Comme Julien le souligne, sa clientèle se compose principalement de particuliers. Il poursuit : ‘cela va du petit jardin de ville aux villas avec jardin de plus grande taille, voire même des propriétés assez importantes.

De ce fait, nous sommes amenés à réaliser un large panel d’interventions. En plus des particuliers, je travaille également régulièrement pour des administrations communales ou encore pour des golfs, tant en ce qui concerne l’abattage d’arbres dangereux que pour des travaux de taille d’entretien. Nous travaillons principalement à proximité de Baisy-Thy, mais nous sommes également actifs dans la région de Charleroi et de Namur. Pendant tout un temps, j’avais laissé tomber les interventions sur Bruxelles suite aux importantes pertes de temps dans la circulation et à la difficulté d’organiser les chantiers, mais comme la demande est de plus en plus importante, nous retournons travailler de temps à autre en région bruxelloise. Sporadiquement, nous avons également mené des chantiers à bien en région parisienne ou même à la Côte d’Azur pour de fidèles clients.’

‘Sur chaque chantier, la sécurité reste au centre de mes attentions. Nous ne devons pas oublier que nous exerçons un métier dangereux et la moindre erreur se paie cash. Cette sécurité vaut d’ailleurs tant pour nous que pour le chantier en lui-même. Lorsqu’un arbre doit être taillé ou abattu dans un jardin ou le long de la voie publique, il faut en effet tenir compte de toute une série de paramètres, et nous n’avons pas droit à l’erreur; mais c’est également ce qui fait la beauté de notre métier. Enfin, je mets un point d’honneur à la finition de nos chantiers. Lorsqu’un particulier rentre chez lui après sa journée de travail, tout doit être nickel, et il ne doit pas voir que nous sommes passés par là.’

S’équiper en fonction des besoins

Julien est un fan de ‘vieux’ tracteurs, et sans surprise, il a donc choisi de s’équiper d’un premier MB-Trac lorsqu’il a réfléchi à l’achat d’un premier tracteur. Il poursuit : ‘je cherchais un tracteur confortable, sans électronique et assez puissant pour entraîner mon broyeur de branches. C’est ainsi que je suis tombé sous le charme du MB-Trac. Au fil du temps, j’en ai même acheté un deuxième. Ces tracteurs sont utilisés en combinaison avec mon broyeur de branches Vandaele TV 27-40, mais également avec une remorque débardeuse avec grue intégrée. J’ai par ailleurs acquis dernièrement un broyeur forestier ForestMaster qui va me permettre de préparer et finir les chantiers beaucoup plus efficacement. Mon tracteur compact Iseki est quant à lui utilisé pour les espaces plus exigus. Pour les chantiers où le tracteur n’est pas nécessaire, je dispose également d’un broyeur Schliessing tracté derrière une voiture ou une camionnette, et pour les petits chantiers de ville, j’ai investi dans un petit broyeur de branches JoBeau M300. De cette manière, nous pouvons mener à bien tous les chantiers, du plus petit au plus grand.’

‘Afin de limiter mes investissements, je travaille beaucoup en réseau avec d’autres indépendants formés, et nous nous entraidons également en termes de matériel. Je préfère ne pas investir dans certaines machines qui ne tournent pas assez et, à l’inverse, également pouvoir faire tourner davantage mon matériel chez des collègues. C’est par exemple le cas pour le débardage ou encore mon gros broyeur de branches. A l’avenir, je pense investir davantage dans du matériel spécifique. J’ai 47 ans, et je ne me vois pas grimper aux arbres jusqu’à ma pension. A terme, je pense que je passerai davantage de temps au volant d’une machine, et que je laisserai mes ouvriers grimper.’

Valoriser la biomasse

Il y a quelques années, tous les bois issus de la taille étaient considérés comme des déchets, mais les mentalités évoluent. Julien poursuit : ‘Pour les petites mises à blanc que nous effectuons, nous essayons de valoriser un maximum le bois abattu. La filière bois-énergie nous aide beaucoup, grâce à un réseau de dépôts qui acceptent de petites quantités de bois et qui travaillent selon le principe du circuit court. A terme, leur but est de développer ce réseau afin que nous trouvions toujours un dépôt à un quart d’heure de route de nos chantiers. Outre le fait de valoriser ce bois, cela nous permet également de réduire le coût d’une intervention sur un chantier, vu que cette valorisation nous permet de tirer quelque chose de ce bois, plutôt que de payer pour le déposer en décharge. Tout le monde est donc gagnant dans cette démarche.’

Suivre les devis de près

Si Julien peut compter sur son épouse pour gérer toute la partie administrative de son entreprise, il se rend par contre lui-même sur chantier pour les devis. ‘En moyenne, je me rends chez un ou deux clients par soir. Je note tout en détails et mon épouse s’occupe ensuite de retranscrire tout au propre afin que les clients reçoivent leur devis dans les plus brefs délais. En plus de son emploi à plein temps, elle gère toute mon administration, et cela n’a pas de prix. Nous vivons à l’époque de ce que j’appelle la ‘génération Amazon’, qui veut tout et tout de suite. Nous essayons donc de répondre au mieux à la demande, mais également de trier entre ce qui est vraiment urgent, comme l’abattage d’un arbre dangereux, et ce qui relève plus du confort. En saison estivale, les délais d’intervention tournent autour de 3 semaines, hors urgences, tandis qu’en hiver, on tourne plutôt autour des 2 à 3 mois. Je poste régulièrement des photos de mes chantiers sur Facebook et Instagram, cela permet à mes clients (potentiels) de voir ce que je fais et donc de faire ma publicité. Le lettrage de mon matériel fait également que nous sommes facilement reconnaissables sur chantier.’§

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