A Ottignies, la concession NGE Machines met l’accent sur le service dans un esprit familial

21 mars 2023

Dans le Brabant Wallon, la concession de Georges Noël est bien connue depuis une centaine d’années. La ferronnerie des débuts a petit à petit laissé la place à la vente et au service de matériel pour l’horticulture et les parcs et jardins. Il y a près de deux ans, la concession a été reprise par […]

Dans le Brabant Wallon, la concession de Georges Noël est bien connue depuis une centaine d’années. La ferronnerie des débuts a petit à petit laissé la place à la vente et au service de matériel pour l’horticulture et les parcs et jardins. Il y a près de deux ans, la concession a été reprise par Maxime Detienne, et il fait souffler un vent nouveau sur l’entreprise, tout en continuant à mettre le service au centre des attentions de cette entreprise à l’esprit familial. Nous l’avons rencontré mi-janvier.

C’est le grand-père de Georges Noël qui a débuté l’activité en 1920. La ferronnerie des débuts a été complétée par la vente et la réparation de matériel agricole par la suite. Lorsque Georges Noël reprend l’affaire de son père, il se concentre davantage sur le matériel horticole dans un premier temps, et celui des parcs et jardins ensuite, avant de stopper l’activité agricole dans les années nonante.

Un nouveau propriétaire

Avant de reprendre NGE Machines, Maxime Detienne a travaillé pendant 7 ans dans un centre de location de matériel pour les parcs et jardins et le génie civil, en tant que responsable de site. Cette première expérience à Chaumont-Gistoux lui a permis d’apprendre à connaître petit à petit le secteur. Ensuite, il a travaillé pendant un an et demi pour Microsoft, avant d’apprendre que la concession de Georges Noël était à remettre. Ce dernier était en effet arrivé à l’âge de la pension et n’avait pas de successeur. Maxime a saisi cette opportunité pour s’installer à son compte. Il poursuit : ‘Je suis arrivé ici en 2020, et j’ai repris un an plus tard. Mon expérience chez Microsoft m’a permis de digitaliser la société. Cela nous procure beaucoup d’avantages en ce qui concerne la facturation, mais également l’accès aux données, par exemple. Par ailleurs, tout le personnel est resté, ce qui a permis d’assurer la continuité en ce qui concerne l’expérience. A mes yeux, c’est la force majeure de notre concession.’

Poursuivre l’activité en redynamisant la concession

Dès le début, Maxime a voulu garder les bases existantes: ‘Je continue donc à mettre l’accent sur le conseil et le service après-vente. J’ai eu la chance de pouvoir reprendre une société reconnue dans la région, de même qu’une clientèle fidèle, parfois depuis plusieurs générations. Notre clientèle se compose pour 75% de clients professionnels, ce qui demande une infrastructure et une approche adaptée, et pour 25% de particuliers. Je tiens à continuer à miser sur cette clientèle de professionnels, qui est parfois exigeante, mais qui nous permet aussi de miser sur notre plus-value en termes de service. Pour le moment, nous travaillons peu pour des administrations publiques. Notre clientèle professionnelle se compose principalement d’entrepreneurs de jardin, d’abatteurs élagueurs et autres entrepreneurs forestiers, de même que, plus récemment, une nouvelle clientèle composée d’entrepreneurs actifs dans le terrassement et l’aménagement des voiries. Suite à l’expérience que j’ai acquise dans le domaine de la location, j’ai saisi l’opportunité de représenter la marque Takeuchi pour notre secteur. Cela nous permet non seulement de compléter notre offre, mais également d’intéresser une nouvelle clientèle, qui est aussi à la recherche d’un service de qualité.’

Miser sur la digitalisation

En reprenant NGE Machines, Maxime en a profité pour moderniser quelque peu la société. Il poursuit : ‘Afin de faciliter toutes les procédures administratives, j’ai décidé de mettre un certain nombre de choses en place. C’est ainsi que l’accès aux données des différentes machines vendues, mais également aux livres de pièces et autres est à présent garantie pour tous les collaborateurs. De même, les techniciens qui travaillent sur une machine à l’atelier disposent chacun de leur propre tablette. Sur base du numéro de série, cela leur permet de consulter facilement l’historique de la machine, la disponibilité des pièces, le manuel d’entretien, etc… mais également d’encoder ce qu’ils font en temps réel. De ce fait, la facturation est grandement facilitée, tout en réduisant au minimum les risques d’erreurs ou d’oubli lors de finalisation de la facture. De même, cela nous permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble de notre stock de pièces, et donc de le gérer de manière optimale pour servir nos clients au mieux. Cette nouvelle approche digitale est par ailleurs aussi déclinée sur les réseaux sociaux, ce qui permet de mieux faire connaître ce que nous faisons et les marques que nous représentons à nos clients et nos prospects. Cette digitalisation a représenté un fameux investissement, mais je suis d’avis qu’il sera vite rentabilisé à l’avenir.’

Des marques réputées

NGE Machines mise sur des marques et des produits de qualité. Maxime poursuit : ‘Nous tenons à rester fidèles aux fournisseurs qui nous font confiance, mais également à tenir une ligne de conduite claire et bien définie pour tout le monde. En bout de compte, les machines que nous vendons sont toutes dotées de nos autocollants NGE et nos clients font en premier lieu confiance à notre concession. En ce qui concerne l’outillage à main, nous faisons confiance à Stihl. Cette première marque est complétée par Honda, Etesia, Eliet, Schliesing, Vandaele ou encore Kubota. Depuis mon arrivée dans la concession, et suite à ma volonté de me diversifier dans le matériel de génie civil, nous distribuons également les marques Norcar, Giant et Takeuchi. Nous distribuons ces machines dans un rayon de 25 à 30 km autour de la concession. Cela représente le centre du Brabant wallon et le sud de Bruxelles. C’est déjà un beau secteur. Pour le gros matériel, les clients viennent souvent d’un peu plus loin que pour l’achat d’une simple tondeuse, par exemple.’

Une maîtrise technique

Lorsque Maxime a repris la concession, il tenait beaucoup à assurer la continuité, tant pour les clients en termes de service, que pour le personnel existant. ‘J’ai repris tout le personnel, et entretemps deux personnes supplémentaires ont même été engagées. Certains collaborateurs travaillent déjà depuis plus de 25 ans dans la concession Pour moi, il était primordial de garder ce savoir et ce savoir-faire, notamment à l’atelier. Il n’est en effet pas rare que des machines soient adaptées et modifiées en fonction des besoins des clients. Par ailleurs, la bonne ambiance de travail fait que tous nos collaborateurs travaillent ensemble et sont complémentaires, c’est très important pour moi. D’autre part, j’entends continuer à investir intelligemment dans la concession en ce qui concerne l’outillage d’atelier, les nouvelles techniques, etc… afin d’essayer de rester avant-gardiste tout en veillant à ne pas grandir de trop afin de préserver cette petite structure familiale qui propose un service de qualité à tous ses clients, tant particuliers que professionnels.’

Maxime souligne enfin que du côté des constructeurs, pas mal de choses peuvent encore être améliorées, même si d’un point de vue général la relation est satisfaisante. ‘Les constructeurs auraient beaucoup à gagner en proposant des plates-formes digitales plus faciles d’accès et un accès plus facile aux données. De même, je trouve qu’il reste encore beaucoup trop de démarches administratives en ce qui concerne les demandes de garantie, par exemple. Par ailleurs, les délais d’approvisionnement posent régulièrement problème, ce qui fait que les concessionnaires doivent jouer le jeu des importateurs, en supportant eux-mêmes les risques, en prévoyant un stock suffisant, etc… cependant les choses évoluent et dans l’ensemble cela se passe plutôt bien.’§

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