JoBeau a lancé son Gorilla lors du précédent Agribex, un broyeur de branches sur chenilles réglables qui peut traiter des diamètres de bois allant jusqu’à 18 cm. Nous avons testé la machine cet automne et avons été surpris par la puissance de broyage qu’elle proposait. Cette capacité est le résultat de la coopération entre le moteur bicylindre Vanguard de 40 ch, le célèbre tambour à couteaux Jobeau et le système d’alimentation sophistiqué.
Cette M600 Gorilla est équipée d’un train de chenilles réglables en largeur et parallèlement ainsi qu’en hauteur, ce qui rend la machine adaptée à la conduite dans des passages étroits (80 cm) et au travail sur des pentes. Grâce à ces chenilles séparées extensibles en diagonale, la machine peut être configurée de manière compacte et stable. Parce qu’elles sont extensibles en diagonale, ces broyeurs de branches peuvent se déplacer ou travailler sur des surfaces en pente tout en gardant l’alimentation horizontale. Grâce à l’entraînement par chenilles avec télécommande, vous pouvez toujours vous rendre sur place avec ce M600. La machine est équipée en option d’un petit treuil avec un peu moins de 11 mètres de câble qui peut tirer 900 kg pour tirer des branches lourdes. C’est une aide utile dans la pratique.
La trémie d’alimentation de 68 x 62 cm peut être réglée hydrauliquement par rapport au tambour de hachage. Cela donne l’avantage que la machine est compacte d’une part et peut même être emmenée dans une camionnette et que la hauteur d’alimentation de la trémie d’alimentation peut être ajustée pour rendre la hauteur d’alimentation aussi ergonomique que possible pour l’opérateur de la machine. La large ouverture d’entrée permet d’avaler facilement de plus grands volumes de branches latérales et de déchets verts.
Le célèbre tambour à couteaux Jo Beau à lames réversibles, également utilisé dans les petites machines Jobeau, est combiné pour la première fois avec un grand rouleau d’alimentation et le système anti-stress qui alimente les branches et les déchets verts vers l’intérieur proportionnellement à la vitesse du moteur. L’expérience montre que nous pouvons également travailler sans ce rouleau d’alimentation. A cette fin, ce rouleau peut être relevé mécaniquement afin que les branches les plus fines puissent être traitées plus rapidement. En raison de la conception du tambour de couteaux, et surtout des couteaux eux-mêmes, les branches sont tirées sans l’aide d’un rouleau d’alimentation. Ce n’est que dans le cas de formats épais de branches que le rouleau d’alimentation est vraiment nécessaire.
JoBeau opte traditionnellement pour les moteurs Vanguard pour ses applications plus lourdes, et c’est également le cas pour ce M600 Gorilla. A l’intérieur de cette machine se trouve le moteur à essence bicylindre Vanguard EFI de 40 ch avec filtre cyclonique et injection électronique de carburant. L’injection de carburant est contrôlée en fonction de la charge sur le moteur. En pratique, cela donne des performances notables :
Ces broyeur de branches est équipé d’une télécommande radiocommandée qui contrôle les fonctions de conduite, le réglage de la largeur de la voie et l’inclinaison de la trémie d’alimentation. Le treuil est commandé via une télécommande filaire.
Le démarrage et la conduite
La machine est démarrée avec la clé de contact et une fois que le moteur est à plein régime, nous connectons la radiocommande au récepteur. Dès que cela est fait, nous pouvons commander le M600 via la radiocommande de Scanreco. La machine dispose de vannes proportionnelles pour l’entraînement des chenilles qui la font se déplacer plus rapidement au fur et à mesure que vous déplacez les leviers de la télécommande. La machine dispose de 4 vitesses de déplacement qui peuvent également être réglées via la télécommande. En cas d’urgence, par exemple si la pile de la télécommande est plate, les soupapes d’entraînement de translation peuvent toujours être actionnées mécaniquement. L’extension des chenilles se produit également pendant l’avancement, car elle exerce moins de pression sur les chenilles et économise également la surface. Comme la machine peut pivoter sur place, vous pouvez également ‘diriger’ l’alimentation du côté le plus ergonomique, ce qui permet d’alimenter le matériau à broyer en douceur.
Le broyage
A l’aide de la télécommande, nous mettons le M600 à niveau à l’aide des chenilles extensibles et nous inclinons la trémie d’alimentation jusqu’à la position la plus basse. Tournez ensuite le tube d’éjection dans la direction souhaitée et fixez-le avec la vis en étoile.
Démarrez ensuite le tambour et dès qu’il est à plein régime, nous pouvons activer le rouleau d’alimentation via les grands pressostats en haut à droite de la machine.
Sur l’écran du système anti-stress sur le panneau de commande, nous voyons le régime moteur et celui du tambour du couteau. On retrouve trois positions de choix :
1) troncs et branches sans feuillage, 2) branches avec feuillage, ou 3) résineux. Sur la base du mode sélectionné, le rouleau d’alimentation et donc l’anti-stress sont contrôlés de manière imperceptible. Lorsque le rouleau d’alimentation tourne, un voyant LED s’allume également sur le panneau de commande. Nous avons constaté qu’il est préférable de laisser d’abord le rouleau d’alimentation fonctionner à sa vitesse la plus basse, puis de l’augmenter légèrement avec le potentiomètre sur le panneau de commande. La vitesse d’avancement désignée dépend d’un lot de bois par rapport à un autre. Le bois est-il plus tendre, plus sec, avec plus de feuilles, etc… Ensuite, cela nécessite un régime différent. Une vitesse d’entrée bien régulée détermine de manière significative le rendement, la consommation et la qualité des copeaux.
En résumé
Avec la construction de ce M600 Gorilla, JoBeau fait un pas audacieux dans son histoire. Une technique de broyage existante, qui a principalement fonctionné sur les petits broyeurs de branches, semble maintenant soudainement utilisable pour de grands diamètres et une plus grande capacité. Le fabricant brugeois y est parvenu. Avec cette machine, le rendement est au rendez-vous, nous avons pu en faire l’expérience nous-mêmes.