Il est agréable de travailler dans le secteur des espaces verts. La plupart des gens l’ont encore vécu cette année, lorsque la vie économique était pratiquement au point mort. Dans le domaine de l’entreprise de jardin, tout le monde a dû mettre les bouchées doubles afin d’être en mesure de servir les clients à temps. […]
Il est agréable de travailler dans le secteur des espaces verts. La plupart des gens
l’ont encore vécu cette année, lorsque la vie économique était pratiquement au point mort. Dans le domaine de l’entreprise de jardin, tout le monde a dû mettre les bouchées doubles afin d’être en mesure de servir les clients à temps. Notre secteur est clairement plus touché par la sécheresse que par une crise. Une personne qui a également eu davantage de travail cette année est Jeroen Bosman qui a sa propre entreprise de parcs et jardins à Lebbeke, en Flandre orientale.
Jeroen Bosman: ‘Je passe la plupart du temps à aménager et à entretenir des jardins. Cela englobe une multitude de tâches. Selon la période de l’année, il s’agit de la construction de terrasses, d’allées, de sentiers et l’aménagement de pelouses jusqu’à la plantation d’arbustes et d’arbres. De plus, l’été est la période où l’accent est mis sur l’entretien. Pour certains clients, c’est toutes les semaines, pour d’autres c’est sur base mensuelle ou même annuelle.’
Jeroen: ‘Le secteur vert m’a séduit depuis que je suis petit. Il m’a fallu beaucoup de temps avant de faire un choix définitif entre la construction et l’horticulture, mais en bout de ligne, j’ai opté pour l’aménagement de jardins. Ma passion est de travailler à l’extérieur et de créer de belles choses. Lorsque j’étais beaucoup plus jeune, je me suis aussi longtemps intéressé au monde agricole.’
Jeroen: ‘J’aime beaucoup de travailler très souvent dehors, de même que la variation dans mon boulot. Je vois chaque jour d’autres personnes et je suis confronté à d’autres idées. Ce boulot me permet de plus d’exprimer ma créativité. Dans ce travail, chaque projet est différent, et cela vaut tant pour les travaux de maintenance que pour l’aménagement de jardins.’
Jeroen: ‘Je ne peux pas trouver directement ce qui ne me plait pas, mais si je devais choisir quelque chose, je mentionnerais le caractère changeant de notre métier. Mais cela en fait partie intégrante, on le sait avant de commencer. De même, la saison hivernale est parfois éprouvante, et les plannings changent en permanence, mais comme cela ne dure que quelques mois par an, c’est encore gérable.’
Jeroen: ‘Je n’ai jamais vraiment réfléchi à cela. Quoi qu’il en soit, j’opterais à nouveau pour un travail manuel. La vie de bureau n’est rien pour moi. Passer ses journées à l’intérieur et avec un ordinateur? Non merci.’
Jeroen: ‘En ce moment, je pense surtout à agrandir mon entreprise. C’est vraiment mon rêve. De préférence avec deux équipes. Une première équipe qui s’occuperait de l’aménagement, et une seconde qui prendrait en charge les entretiens. C’est vers cela que je veux aller.’
Jeroen: ‘Regardez et apprenez beaucoup avec vos yeux. La théorie est bien sûr importante pour les bases, mais la pratique reste la chose la plus importante. Il faut également toujours donner le meilleur de soi-même, et faire attention aux petits détails qui font la différence au travail. Il faut essayer de s’améliorer sur chaque chantier, et à chaque fois, on voit ainsi des choses qui peuvent être faites mieux ou différemment. Cela fait entretemps 9 ans que je travaille dans le secteur et il reste toujours quelque chose à améliorer. Les collègues plus âgés peuvent souvent nous faire part de précieux conseils à observer pour progresser.’