Goldoni a connu des années mouvementées, mais avec le lancement de nouveaux modèles, le constructeur veut faire savoir qu’il est sérieux dans sa volonté de remettre la marque sur la carte. La faiblesse de ces dernières années – leur base financière – a été résolue après l’acquisition de la marque italienne par le néerlandais Keestrack auprès du groupe chinois Lovol en 2021.
Le motoculteur M14, un Goldoni dans l’âme
Nous avons reçu le M 14 de l’importateur Guido Jacobs à l’essai. Cette machine est équipée pour pouvoir rouler dans les deux sens et est propulsée par un moteur diesel Campes de 12,2 ch. Le réservoir de carburant de 5,3 litres est synonyme de plusieurs heures de plaisir de conduite. Ce motoculteur existe également en tant que M 12, une machine (également Stage V) équipée d’un moteur diesel Lombardini de 10,2 ch. A l’exception du moteur, les deux machines sont identiques.
La machine a subi plus qu’un lifting par rapport au modèle précédent, qui existait depuis longtemps. La machine a également été améliorée à l’intérieur. Elle est prévue pour être équipée de nombreux accessoires entraînés et tractés. A cet égard, les anciens accessoires peuvent être utilisés sur ces nouveaux modèles sans trop de modifications. Le dispositif de poste inversé, par exemple pour utiliser une faucheuse, est activé rapidement et son fonctionnement est très clair. Les roues peuvent être réglées sur différentes largeurs de voie en combinant les flasques de roue et les jantes.
Grâce à la boîte de vitesses à 6 rapports (4 en marche avant et 2 en marche arrière), il y a toujours un rapport à trouver pour proposer une vitesse adaptée aux différents accessoires.
Pour transférer la puissance, il y a la prise de force classique à deux régimes (690 et 1120 tr/min), puis une deuxième ‘prise de force routière’ synchronisée avec toutes les vitesses du motoculteur, y compris la marche arrière.
Au travail
Au début, il a fallu un certain temps pour s’habituer à tous les leviers et commandes. Un avantage est que le moteur est simplement démarré avec un démarreur et une clé de contact, ce qui donne déjà une certaine tranquillité d’esprit. Le moteur démarre rapidement et nous nous rendons compte que nous roulions avec une machine complètement neuve qui devait encore être rodée.
Les commandes
Le M14 était équipé d’une fraise, donc la marche arrière n’était pas d’actualité. Pour pouvoir rouler en marche arrière (pour la tonte par exemple), il suffit de tourner le levier de la barre de direction de 180° et de déplacer certains leviers de leur position. Cela se passe très bien et prend moins d’une minute. Tout est joliment indiqué; de sorte que même en marche arrière, l’accent reste mis sur le bon sens de marche.
La poignée de l’homme mort nécessite une main gauche ferme pour l’activer, mais une fois qu’elle est en position, elle demande moins de force pour l’activer. C’est un petit détail qui sera certainement apprécié à la fin d’une longue journée de travail. Les leviers de commande sont facilement accessibles, bien que le changement de vitesse nécessite une main ferme. Après une heure ou deux de conduite, cela allait déjà beaucoup plus facilement: la machine était-elle en train de se roder ou prenions nous davantage l’habitude?
Il faut un certain feeling pour manier correctement cette machine et surtout pour apprendre à ne pas travailler trop dur et à laisser la machine faire le travail elle-même. Une fois que nous avons cessé de tenir le M14, nous avons pu profiter de la puissance du moteur et du bon équilibre de la machine. Et c’est exactement ainsi que l’on reconnaît les vrais motoculteurs: ils sont bien équilibrés, ce qui les rend souples et maniables, même s’ils pèsent un kilo de plus.
Le moteur
| Type Campes | D186, 4 Diesel |
| Puissance | 12,2 ch |
| Régime nominal | 3.600 t/min |
| Refroidissement | à air |
| Filtre à air | dans un bain d’huile |
| Démarrage | électrique Réservoir de carburant 5,3 l |
La transmission
Entra.nement m.canique, avec engrenages . vis sans fin et
engrenages . bain d’huile
M.canique avec leviers centraux 4 vitesses avant + 2 vitesses arri.re
Une commande mécanique à levier déverrouille la transmission pour
faciliter les manoeuvres.
Longueur : 2040 mm
Largeur de voie : de 567 mm – 649 – . 761 mm
Roues disponibles : 6.50/80 – 12 »
Goldoni: presque 100 ans
En 1926, Celestino Goldoni fonde l’entreprise du même nom près de Modène, en Italie. L’objectif était de produire des pompes à eau pour irriguer les champs. 25 ans plus tard, ils se sont développés en proposant des motoculteurs et des tondeuses pour le marché domestique. En 1967, les premiers tracteurs sont sortis de la chaîne de production et, sous les noms d’« Export » et d’« Universal », l’expansion à l’étranger a commencé. L’année 1982 a marqué le début du lancement de la gamme de tracteurs « Compact » pour les tracteurs à voie étroite pour les vergers et les vignobles, et depuis lors, divers partenariats internationaux de commerce et de production ont été établis. En 1990, la marque de tracteurs à chenilles ITMA a été rachetée et Goldoni a commencé à produire des tracteurs à chenilles. En 2015, Goldoni a été rachetée par le chinois Lovol Arbos, une collaboration qui s’est accompagnée d’années difficiles pour l’entreprise. En mars 2021, Keestrack, une entreprise néerlandaise qui construit des machines de recyclage, a racheté les actions. Depuis, Goldoni est de nouveau entre de bonnes mains.
