En cas de non-paiement, la mise en gage est-elle une solution?

7 novembre 2020

Beaucoup d’entrepreneurs sont confrontés à des clients qui ne paient pas la facture. Au moment où la facture devait être payée, ils viennent avec toutes sortes d’excuses pour ne pas avoir à le faire de toute façon, avec le résultat que l’entrepreneur peut attendre longtemps pour ses sous! Le législateur essaie de faire quelque chose […]

Beaucoup d’entrepreneurs sont confrontés à des clients qui ne paient pas la facture. Au moment où la facture devait être payée, ils viennent avec toutes sortes d’excuses pour ne pas avoir à le faire de toute façon, avec le résultat que l’entrepreneur peut attendre longtemps pour ses sous! Le législateur essaie de faire quelque chose à ce sujet et l’a récemment fait en ajustant les règles la mise en gage. Espérons que, en raison de ces changements dans la loi, la mise en gage deviendra un peu plus populaire!

Dès 2013, un renouvellement du droit de gage a été créé. Mais l’élaboration de ces nouveautés s’attendait à elle-même. Le 1/1/2018, il était enfin temps et les nouveautés sont entrées en vigueur. En outre, en 2019, il y a également eu un ajustement supplémentaire concernant la procédure de mise en gage.

Qu’est-ce qu’un gage?

Un client ne paie pas la facture, un locataire ne paie pas son loyer, une personne ne rembourse pas le prêt que vous lui avez accordé, etc…; tout se résume à la même chose: un non-paiement!
Une possibilité de s’armer contre ce non-paiement est de donner un gage sur une propriété. Le soi-disant gage accordé au titulaire du bien (c’est le créancier) est le droit d’être payé à partir des marchandises objectées en priorité sur les autres créanciers. Le créancier peut donc garder une bonne trace du prêteur (le débiteur), en attendant que ce dernier paie sa dette.

Les locaux sont prouvés par une écriture qui indique avec précision les marchandises qui s’opposent au bien, les créances garanties et le montant maximal dont les créances sont garanties. Le droit de le faire peut être une propriété physique mobilier (biens ordinaires tels que machines, stocks, etc.) ou un bien immatériel (par exemple, droits de propriété intellectuelle, actions,…).
L’accord d’engagement peut être conclu pour une période déterminée ou indéfinie.

Le gage sans propriété!

La loi renouvelée stipule désormais également qu’un gage peut être fait « sans propriété ». Cela signifie que la propriété n’a plus dû être remise aupropriétaire. Pour que le prêteur sur gages puisse le garder avec lui. Cela signifie qu’une publicité peut également être donnée dans les locaux. Enoutre, cette nouvelle possibilité, le prêteur sur gages peut continuer à l’utiliser bien et donc un accord contractuel en ce qui concerne l’effondrement!

Dans le passé, rien de tout cela n’était possible et le bien devait être effectivement transféré au propriétaire. Cela a rendu la propriété pas vraiment «populaire» à l’époque! Donc, c’est différent maintenant! Nous notons ici que le prêteur sur gages doit s’occuper des marchandises objectées. Le propriétaire a le droit d’inspecter les marchandises objectées à tout moment.

Le registre des gages

Une nouveauté pour la mise en gage est le registre des gages. Ce registre est nécessaire là (comme mentionné ci-dessus), puisque les nouvelles règles de droit sont devenues possibles une propriété sans propriétaire. Ce registre des bâtiments permet d’effectuer le contrôle de la propriété. Concrètement, chaque propriétaire doit inscrire ses droits de propriété dans ce registre. S’il y a des changements au privilège plus tard (p. ex. une résiliation de l’immeuble), celui-ci doit également être inclus dans le registre des bâtiments.

D’autre part, l’enregistrement dans le registre des gages implique que le droit à la propriété devient contrôlable pour tout le monde (ce qui signifie que tout le monde peut en prendre note). Par exemple, une personne qui souhaite bien l’acheter dans les locaux pourra examiner le registre des lieux pour trouver des informations sur les lieux. Cet acheteur potentiel devra déjà subir les droits du propriétaire ! Consulter ce registre de propriété est simple et peut juste se produire en ligne.

Que se passe-t-il s’il n’y a pas de paiement?

Il y a eu récemment un ajustement aux règles. Si le débiteur ne paie pas, une distinction doit être faite ici, que ce prêteur sur gages soit ou non un consommateur. Si le débiteur est un consommateur (p. ex. un client qui ne paie pas), le propriétaire ne peut pas simplement décider de vendre la propriété par exemple! Dans ce cas, le propriétaire doit se tourner vers le tribunal et lui demander la permission de le vendre correctement.

Mais… Il doit faire appel à un huissier. Si le prêteur sur gages n’accepte pas une location ou une vente, le propriétaire doit se tourner vers le tribunal! Les nouvelles règles stipulent que le propriétaire doit envoyer une lettre enregistrée avec reçu ou un exploit d’huissier au prêteur sur gages et ce 10 jours avant la mise à disposition. Dans le même temps, le propriétaire peut avoir la propriété prise par un huissier, même si elle est déjà avec quelqu’un d’autre! Cela n’était pas possible dans le passé et le prêteur sur gages a été en mesure de faire disparaître les marchandises à partir du moment où il a reçu un rappel du propriétaire!

Après ces 10 jours, le propriétaire peut le récupérer pour le vendre ou le louer sans l’intervention d’un juge! Si le prêteur sur gages n’est pas d’accord, il doit se tourner vers les tribunaux!

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